LA FONDATION CHRISTINE BAHATI APPORTE LE SOURIRE
AUX PATIENTS DE CATARACTE.
La cataracte est l’une des causes les plus fréquentes de perte de la vision. Cette maladie est due à la perte de transparence du cristallin, la lentille naturelle de l’œil. En République Démocratique du Congo, la Fondation «Christine Bahati» démarre officiellement, ce 22 août 2022, ses activités par une caravane médicale qui consiste à opérer gratuitement les personnes vulnérables souffrant de la maladie de cataracte à Kinshasa.
Le Centre Hospitalier Monkole, dans la commune de Mont Ngafula, a été l’établissement médical pilote choisi pour accueillir cette compagne. Plus de 1000 patients sont enregistrés pour bénéficier de cette opération ophtalmologique qui se clôture le 26 août prochain.
Cette caravane médicale marque également le lancement à Kinshasa des activités de la Fondation «Christine Bahati» (FCB) qui a été organisée, simultanément, un point de presse, à Rotana Hôtel, pour présenter sa vision aux autorités politiques, économiques, aux bailleurs de fonds, aux dirigeants des organisations de la société civile ainsi qu’aux médias.
Dans son allocution, Mme Jeanine LUDJU, Secrétaire Général de la FCB a fait savoir que son organisation a été créée en 2020. Elle mène ses activités sur trois principaux axes ou domaines de la vie, à savoir : la Santé-le bien-être et l’environnement ; l’entrepreneuriat et la micro-finance ainsi que l’Education –la formation pour le bien de la population congolaise.
Ces axes reposent sur les objectifs assignés dans le cadre de la feuille des routes 2030 inscrites par les Nations Unies dans le cadre des Objectifs du développement durable.
«La Fondation Christine Bahati a vraiment l’ambition de pouvoir avec rigueur diligenter toutes ses opérations qui font l’objet de son champ d’action. Nous avons voulu marquer les démarrages, en ce jour de nos activités, par une caravane médicale qui consiste à opérer les patients vulnérables gratuitement de la cataracte. En RDC, l’opération de la maladie de cataracte coûte entre 500$ US et plus. A savoir que certaines formations sanitaires demandent encore beaucoup plus par rapport aux autres ajoutes en fonction des honoraires libres ou dépassement d’honoraires des médecins, des anesthésistes et des chirurgiens… On a constaté que certaines personnes en souffrent et ont urgent besoin de subir cette opération. Avec la Fondation ‘‘Elena Barraqueur d’Espagne’’, notre partenaire, nous avons instruit cette campagne pour le bien-être de la population », a déclaré Mme Jeannine LUDJU.
La Secrétaire Générale de la FCB a conclu en soulignant qu’à l’issue de cette caravane médicale, il est prévu un volet formation en chirurgie ophtalmologique en Espagne pour renforcer les capacités des prestataires locaux.
Il faut noter que cette campagne d’opération gratuite de cataracte est réalisée grâce à l’accompagnement du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention qui apporte un soutien logistique.
Selon Mr. Christian LUMANDE, Expert en partenariat au cabinet du ministre de la Santé, il est important d’accompagner ce projet mis en place par les Fondations ‘‘Christine Bahati’’ et ‘‘Elena Barraqueur’’ qui touche les congolais souffrants de cataracte.
Le gouvernement, à travers, son ministère de la Santé s’est engagé pour appuyer cette initiative louable sur le plan logistique et autres moyens nécessaires dont ils ont besoin. Notre objectif est d’opérer plus 500 personnes pendant une semaine de la campagne’’, a-t-il.
Par ailleurs, M. Cedric ISOMBE, Coordonnateur et Porte-parole de la FCB, a remercié personnellement, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani, pour l’intérêt suscité au projet et surtout sa contribution à l’exécution de cette caravane médicale.
«Bravo au ministre de la Santé parce qu’il ne s’agit pas ici d’intérêt personnel ou politique mais pour le bien de la population. Merci pour tous ces efforts prononcés pour donner ce sursaut de santé à la population ! Nous avons commencé avec la maladie de cataracte dont la campagne a déjà récolté son succès à Monkole. Dans l’avenir, ça sera peut-être autres maladies rares. Tout dépend du programme de la Fondation », a-t-il indiqué.
